Je m'appelle Anaïs.

J'ai passé des années, ma vie, à « tenter de m'en sortir » avec la rage aux tripes et l'énergie du désespoir. En mode survie, j'ai accumulé les expériences, les formations, les études, les voyages initiatiques, les pratiques, les purifications, les soins, etc.

J'ai tenté de « résoudre mes problèmes » ou de les glisser sous le tapis et avancer quand même. Pour être forte, indépendante, pour me prouver que rien de mon vécu, des traumas, des expériences n'avait laissé son empreinte sur moi.

Des années en burn-out, en insomnie, en douleurs chroniques, en dépression... et pourtant en efficacité, en indépendance, fonctionnelle et perfectionniste.

Puis des années à chercher le Divin. A chercher la porte du retour à Soi. A pratiquer, à étudier, à supplier Dieu, à expérimenter pour me purifier et « marcher sur le très long chemin de la Réalisation ».

Et puis j'ai commencé à lâcher.

Lâcher le Faire et le Savoir.

Lâcher les pratiques « sinon je n'y arriverais jamais ».

Lâcher petit à petit les identifications et les croyances.

Lâcher « je suis ça » pour « Je Suis Cela ».

Et ce Sacré auquel je goûtais furtivement, que je sentais pas loin mais pas si proche, ce Sacré s’est révélé Immuable et Présent.

Il y a des oublis, bien sûr qu'il y en a. Mais ces oublis sont les miens, le Sacré, lui, ne disparaît pas. Et il n’appartient qu’à moi de rouvrir la porte.

“Et si tu regardes longtemps dans un abîme, l'abîme aussi regarde en toi.” disait Nietzsche. Cela vaut pour tout. Je choisis avec justesse dans quoi je m’absorbe, car cette chose m’absorbera aussi. Les pensées, les émotions, les croyances, les identifications.

“Si l’on devient ce à quoi l’on pense, pensons à Dieu.”

Aujourd'hui j'accompagne les femmes qui ont tout tenté et qui en arrivent à la conclusion « que rien ne marche ». J'accompagne les femmes qui perçoivent cette vérité avant d'avoir tout tenté et qui ne veulent plus se perdre en « faire » et en « être mieux », en développement personnel, le développement du « je » qui a besoin d'être plus ceci, mois cela, l'éternel insatisfait sous le stéroïde de nos pensées et nos actions. Ces femmes qui cherchent à retrouver le dialogue avec leur Cœur, avec leur Utérus, avec le mouvement de Vie. Avec la Présence.

J'ouvre un espace, un Temple, où il n'y a rien à faire, juste à Être. Où toutes sont bienvenues comme elles sont.

Où il n'y a pas d'échec.